L’homme qui survole les reliefs
GAM 2019
ÉTAPE 3
Michaël Tubiana est l’homme qui capte les images exceptionnelles en survolant la magie du désert depuis 5 ans pour les différents événements de Maïenga, l’agence organisatrice du GAM. Le chef opérateur drone connaît bien les facettes des événements, puisqu’il a évolué depuis 2005, d’abord en tant que photographe mais aussi vidéaste en lançant les pastilles « Gazelles TV ». Le désert, pour lui, c’est une bouffée d’énergie et aussi un challenge.
Le drone : des possibilités à 360°
Prendre les manettes d’un drone était pour lui une évidence. « À l’époque, c’était encore des drones avec des caméras embarquées presque fait main, mais je pressentais déjà que c’était l’avenir. Pour moi, passer à cette étape était une évidence. C’est un outil utile, avec lequel, je peux tout faire et capter des images vidéo dans des milieux plus hostiles, impossible à réaliser autrement », confie-t-il. Depuis, le matériel est à la pointe de la technologie, avec un haut niveau de précision. « Aujourd’hui, les drones offrent de la clarté, de la précision et une multitude de possibilités ». À tel point qu’il peut filmer à trois kilomètres du drone. Son meilleur souvenir ? « Un jour de tempête lors des Gazelles, le drone a été pris dans une bourrasque mais il a résisté. La vidéo était incroyable ».
De l’amateurisme au professionnel
Cet ancien passionné de skate est tombé dans la photo, en réalisant des clichés de cette discipline. Les clics amateurs sont devenus un déclic. S’approchant de la vingtaine, il se forme à l’ETPA de Toulouse afin d’avoir la casquette d’un photographe professionnel. S’en suivent différents contrats dans les milieux de l’événementiel, de la mode, du sport et des jeux vidéo. C’est à l’occasion d’un week-end Playstation Air Games qu’il entend parler pour la première fois du Rallye Aïcha des Gazelles. Puis photographe lors d’un trek Boliviana, il rencontre Jean-François Jobert, un ancien membre de l’organisation du rallye qui le met sur les rails pour photographier la course. « J’ai réalisé une douzaine d’éditions du Rallye Aïcha des Gazelles, celles du GAM, presque tous les Cap Fémina Aventure et quelques Bab El Raid depuis mes débuts. Grâce à eux, j’ai évolué. Même avec le brevet théorique ULM en poche et encore aujourd’hui au bout de 8 heures de pratique de drone par jour pendant la durée de l’événement, je me perfectionne à chaque fois ».
Un binôme pilote et média d’enfer
Depuis quelques temps, il forme un binôme complémentaire avec Frédéric Esposito, pilote media qui a commencé par Cœur de Gazelles au Rallye Aïcha des Gazelles. « On s’est tout de suite compris depuis le début. On croise les impératifs image et terrain pour être efficients, mais ça reste le patron ! », lance le pilote. Le courant passe bien. « Il me propose des endroits, ça me permet de me reposer sur lui et d’être dans ma bulle pour une concentration maximum », conclut Michaël, dit Mika.